31.10 ♦ BLOODY CLOCK ♦ PROLOGUE POSTE

Sujet: 31.10 ♦ BLOODY CLOCK ♦ PROLOGUE POSTE 10.09.18 23:25

(couverture + 4ème de couverture)

Le temps avance, la lune rouge se rapproche doucement, laissant nimbée une lueur sang. Les esprits sont en proie au chaos, l'Ordre ne règne plus, les guerres se succèdent les unes après les autres, la vie se meure par petite touche.

Et le monde s'effondre.

Jeune fleur parmi tant d'autre, Cléore se voit confronter à ces cauchemars étranges depuis son plus jeune âge. Son esprit, connecté à un passé qu'elle n'a connaissance, se trouble de plus en plus, l'amenant à se questionner sur sa propre existence. Quel peut bien être cette voix qui l'appelle sans cesse ?

Et son monde s'effondre.

Décidant de voyager pour détendre son esprit torturé par ces images sanglantes, la jeune étudiante se retrouve coincé dans une dimension qu'elle ne reconnaît plus. Les paysages ne sont plus ceux de son époque, mais celle d'une épopée où le sang se versait continuellement.

Et tout ce qu'elle croyait savoir n'était en réalité qu'un mensonge.

Niveau 6 Messages : 783 Date d'inscription : 21/02/2018 Age : 23

Prologue - Page 1

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PROLOGUE

Le ciel teinté d'un rouge ardent couvrait les traces de fumées âcres qui transformaient l'air pure. L'odeur nauséabonde ressortait des nombreux corps qui jonchaient l'herbe fraîche colorée par le rouge du sang. Celle-ci se sublimait par quelques petites touches de rosée matinale. Les combats avaient cessé peu avant le lever du jour, laissant les cadavres pourrir les uns sur les autres. Aucun bruit, aucun pas ne ressortait de ce décor sinistré. De nombreuses lances, épées, arcs, quelques armes à feu se trouvaient sur le sol, laissés à l'abandon par leur propriétaire mort. Il n'y avait pas âme qui vive. Le silence était la seule chose qui ressortait de ce cadre mortuaire.

Une jeune âme se détachait des autres, marchant, évitant les débris d'amures, et les restes des corps ; certains calcinés d'autres seulement démembrés. Les traces de la guerre étaient encore bien visibles, frayant son chemin dans les esprits des morts. L'esprit décrivant des cercles autour des champs de bataille calcinés, naviguait de droite à gauche, cherchant peut-être une autre âme vivante, un survivant, n'importe quoi qui pourrait la sortir de ce désastre.
Mais rien.

Tout était désert.

L'odeur de mort était le seul être vivant encore. Il n'y avait plus rien. Les cendres des siens étaient étendues au sol.

Ils avaient été anéantis.

Ils avaient été massacrés.

Pour un secret dont ils étaient les Gardiens.